Astuces pour réussir sa prise de poste !

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Bonjour les chercheurs astucieux. Êtes-vous anxieux à l’idée de commencer un nouveau travail ? Avez-vous peur de ne pas savoir exécuter ce qui vous sera demandé ? Avez-vous l’impression que les attentes vous concernant ne sont pas claires ? Aimeriez-vous comprendre comment réussir le job ? Si la réponse à ces questions est “oui”, alors cet article est fait pour vous ! Nous allons découvrir aujourd’hui trois astuces pour réussir sa prise de poste.

 

1. Choisir son patron pour réussir sa prise de poste

 

Une décision délicate

 

La première astuce pour réussir sa prise de poste semble étrange, et pourtant, elle a toute son importance. En effet, Pierre Cerdan, un chasseur de tête que je connais, m’a avoué un jour que ce qui pousse un recruteur à choisir tel candidat plutôt que tel autre – à niveau de compétence équivalent bien entendu est si oui, ou non, il a envie de boire le café le matin avec lui.

 

En effet, comme le dit Tom Hopkins, l’auteur du livre “La vente“, toute décision est émotionnelle. Et cela marche dans les deux sens. Votre patron a le droit de vous choisir comme vous avez le droit de choisir votre patron. “Mais… peut-on vraiment choisir son patron ?” allez-vous me dire. Et bien oui ! Je vous rappelle qu’il est toujours permis de refuser une offre d’emploi ;).

 

Je vous pose donc la question suivante : si vous étiez condamné à boire le café tous les matins avec votre chef, comment vous sentiriez-vous ? Seriez-vous aux anges ou bien loin d’être motivé ? Après, je suis conscient qu’il n’est pas évident d’appliquer ce conseil. Moi-même par le passé, je ne l’ai pas suivi. Pourtant, avec le recul, je me rends compte de tous les avantages à avoir un responsable direct avec qui on s’entend bien !

 

De nombreuses conséquences positives

 

Vous voulez un exemple ? Bruno Ribas, un consultant avec qui j’ai travaillé pendant deux mois. Les deux meilleurs mois de toute ma vie professionnelle. On prenait le café ensemble le matin, on rigolait et, juste après… on bossait dur mais c’était génial. Je me rappelle qu’une fois, j’avais une erreur dans un tableau Excel. J’en ai fait part à Bruno. Il m’a répondu : “Selon moi, soit ça vient de là, soit de là. J’explore la première piste, et toi, tu explores l’autre. Le premier qui trouve a gagné !” Fantastique. L’erreur devient ludique.

 

Donc avoir un responsable hiérarchique direct avec qui “le feeling” passe, aide grandement à réussir sa prise de poste et enrichit le quotidien au travail. Et même, ça vous apporte énormément pour “l’après”. Prenons l’exemple de Yohan, un centralien de Lyon que j’ai conseillé. Il était en VIE en Italie quand il s’est marié avec sa compagne. Pour une raison X ou Y, il a souhaité arrêter son VIE et rentrer en France. Or, normalement l’interruption d’un contrat VIE se fait d’un commun accord. Seulement voilà, Yohan s’entendait très bien avec son chef et ce dernier l’a aidé

 

2. Pour réussir sa prise de poste : interviewer des experts

 

Olivier Warrot, auteur du livre “Sachez vous vendre !“, conseille de faire appel à des experts pour découvrir en quoi consiste leur travail. Ce conseil, valable notamment en cas de reconversion professionnelle ou pour les jeunes avec peu d’expérience aux yeux des recruteurs, vous permet d’obtenir des informations.

 

Et avoir des informations permet de plus facilement réussir sa prise de poste. En effet, plus vous avez d’informations, moins il y a de zones d’ombre et plus vous avez de billes, ce qui est rassurant. C’est comme apprendre sa leçon avec d’aller faire un contrôle

 

Prenons l’exemple de Kaoutar, une jeune femme que j’ai accompagnée. Elle a réalisé trois interviews avec des acheteurs et a ainsi découvert le processus de sélection des fournisseurs et les tendances en termes d’achats de cosmétiques bio pour les années à venir. Elle démarre son CDI avec une longueur d’avance !

 

3. Clarifiez les attentes pour réussir sa prise de poste

 

Ken Blanchard, dans son livre “The One Minute Manager“, conseille de clarifier les attentes de son manager afin d’éviter la confusion et l’incompréhension car toutes deux conduisent à un faible niveau de productivité et de motivation.

 

Si je reprends mon exemple avec Bruno Ribas, voici comment mon travail était cadré. Bruno me confiait une tâche à réaliser et je lui demandais quel résultat final il escomptait. Ce pouvait être par exemple un tableau Excel avec telle et telle colonne, etc.

 

Une fois que j’avais le résultat final, je regardais si j’avais tous les éléments pour avancer où s’il restait des points bloquants. S’il en restait, je posais à Bruno une question du type : “Bruno, je ne vois pas comment lier ces deux tableaux Excel“. Des fois Bruno me donnait la réponse.

 

Puis, je n’avais plus qu’à dérouler mon travail puisque je savais où aller et comment. Bien sûr, des fois je rencontrais des problèmes que je n’avais pas anticipés. Je passais alors un peu de temps à chercher et, si je ne trouvais pas, je demandais de l’aide à Bruno qui se faisait une joie de m’aider

 

Olivier explique qu’il avait un fichier Word ouvert en permanence sur son pc qui lui servait à recueillir tous ces éléments. C’est ainsi qu’il s’est imprégné des bonnes pratiques. Puis, au bout de six mois, il s’est rendu compte qu’il avait capté et intégré toutes les bonnes habitudes des “bons”.

 

Mais, bien évidemment, cela implique de mettre l’ego de côté. En effet, appliquer ce conseil revient à admettre que d’autres personnes sont plus compétentes que nous. Et vous ? Êtes-vous prêt à vous former aux côtés des meilleurs ?

 

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